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Quelle contraception après 40 ans pour une mère de famille ?
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Quelle contraception après 40 ans pour une mère de famille ?

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La quarantaine est un tournant redouté par les femmes. C’est l’âge de la remise en question. Et surtout, de nombreuses mères de famille ne souhaitent plus avoir d’enfants. Elles souhaitent alors adopter une contraception. En effet, même si la fertilité n’est plus la même qu’à 20 ou 30 ans, il reste possible de tomber enceinte. Quelle est alors la contraception la mieux adaptée dans cette situation ?

Le patch contraceptif

Le patch contraceptif (détails ici) est une alternative intéressante à la pilule pour celles qui ont tendance à oublier leurs prises. Le principe est d’ailleurs très simple. Il suffit de coller un « timbre » sur la peau et celui-ci diffuse une certaine dose d’hormones pour une efficacité optimale durant 7 jours (voire un peu plus). Le patch se renouvelle alors durant trois semaines de suite avant de prendre une pause durant laquelle surviennent les règles. À l’instar de la pilule, des contre-indications sont à prendre en compte avant d’entamer le « traitement ».

Le stérilet, une méthode simple et fiable

Le stérilet est la contraception la plus utilisée par les quadragénaires. C’est une méthode à la fois simple et fiable qui implique également une sérénité d’esprit. Il faut néanmoins savoir que le stérilet en cuivre ne convient pas aux femmes qui ont des saignements abondants ou qui souffrent de fibrome. Dans tous les cas, une consultation reste indispensable pour connaître la technique la mieux adaptée à la situation. À noter qu’il existe des stérilets hormonaux qui répandent une très petite quantité de progestérone, permettant de réduire les flux sanguins durant les règles.

La pilule : un classique

La pilule constitue un moyen de contraception plutôt courant puisque plus d’un quart des femmes de plus de 40 ans y font appel. Ce contraceptif peut être pris durant des années et des années, à condition toutefois de ne présenter aucune contre-indication. À rappeler en effet que la pilule ne convient pas aux fumeuses, aux femmes sujettes à des problèmes métaboliques ou qui souffrent d’hypertension ou encore de cancer du sein. Il faut néanmoins souligner qu’il est nécessaire d’ajuster le dosage en fonction de l’âge et du profil de la patiente. En cas de diabète, de tension qui a tendance à augmenter ou de cholestérol, une micropilule est à privilégier.

L’anneau contraceptif

L’anneau est un contraceptif souple affichant un diamètre d’environ 5 centimètres. Il s’installe à l’intérieur du vagin. Il diffuse ensuite des hormones (plus précisément des oestro-progestatifs) durant une période de trois semaines en sachant que les doses sont nettement plus faibles par rapport à une pilule, mais à efficacité égale. Dans la mesure où une libération d’hormones, il faut une nouvelle fois prendre en considération les contre-indications pour pouvoir profiter de l’anneau en guise de contraceptif.

Essure : une contraception définitive

Pour celles qui sont vraiment décidées à ne plus procréer et qui recherchent une solution définitive, il y a l’essure, une technique de stérilisation n’impliquant pas d’intervention chirurgicale. Concrètement, des micro-implants sont disposés dans les trompes en empruntant les voies naturelles, c’est-à-dire via le vagin ou encore l’utérus. Pendant les semaines et les mois après cette implantation, l’organisme fabrique une barrière autour de ces dispositifs qui constitue alors une barrière que les spermatozoïdes ne peuvent plus franchir. À souligner que la pose des petits ressorts prend seulement une dizaine de minutes et ne nécessite pas d’anesthésie. Il convient de souligner qu’une contraception supplémentaire est indispensable durant les trois premiers mois. Par la suite, après un examen via échographie, l’efficacité de l’implant frôle les 100 %. En outre, l’essure fait l’objet d’un remboursement à 100 % par l’assurance maladie.